Santa Cruz : jour 4, de Paria à Vacquiera

Dernier jour de la randonnée de Santa Cruz. Le ciel est toujours dégagé et laisse entrevoir une belle journée. Nous partons de bonne heure pour ne pas nous faire avoir comme la veille et arriver à temps à Vacqueria, le village marquant la fin du trajet et où nous pourrons trouver un transport retournant sur Yungay, d’où nous pourrons nous rendre à Caraz.

Comme depuis le début, une rivière nous accompagne dans notre marche. Nous atteignons une plaine qui semble être facilement innondable. Il y a ici des toilettes dont il ne reste que les murs. Il faut savoir que dans le parc, les toilettes sont assez mémorables. Il s’agit normalement d’un bâtiment divisé en quatre parties mais dont les murs intérieurs sont en général réduit de moitié, voire ont disparu depuis longtemps. Le toit est rarement entier, où a aussi disparu. Pour le reste, il s’agit seulement d’un trou qui est rempli à ras bord. Ajouter à cela qu’il y a tout de même beaucoup de déchets, dont nous doutons qu’ils soient laissés par les touristes mais plutôt par les locaux, cela nous fait vraiment nous demander où vont les droits d’entrée dont les touristes doivent s’acquitter… Passons.

Nous atteignons le village de Huaripampa. Un gosse nous saute presque littéralement dessus à la sortie du parc pour nous demander à manger et de l’argent. On sent que l’endroit est un lieu de passage important de touristes… Nous croisons un élevage de cochon d’inde qui est ici une spécialité culinaire.

Pour arriver jusqu’à Vacqueria, il nous faut encore grimper… Un dernier petit effort ! Et nous y sommes. ALors que nous attendons le combi, un groupe arrive, avec le guide du premier groupe que nous avons croisé dans la montagne. Nous sommes assez surpris car il est déjà tard et qu’ils ont beaucoup à grimper avant d’atteindre le campement… Mais chacun ses soucis !

Notre transport arrive enfin. Il y a juste assez de place pour nous et le couple péruvien qui attend. Dans la caisse en face de moi dépasse la patte d’un cochon, sûrement que le propriétaire descend en ville pour vendre la viande.

Nous pensions que le minivan allait juste décendre mais la route remonte jusqu’à 4800 mètres d’altitude pour passer un col ! La vue est juste… magique ! Le ciel est complétement dégagé et nous pouvons observer plein de sommets. Si nous avions eu notre véhicule comme en NZ, nous nous serions sûrement arrêtés tous les 500 mètres, mais nous devons nous contenter de prendre des photos depuis le minivan.

Nous sommes désormais de retour à Caraz, et nous partons ce soir pour Huanchaco, un petit village de pêcheurs près de la côte.