Fáilte ar ais nomadoGEEKS !

Et oui ! Nous revoilà ! Le temps de quelques articles sur nos aventures en… Irlande, mais pas besoin de le préciser car, bien sûr, vous avez tous reconnu la langue irlandaise du titre. Nous avons en effet choisi d’errer quelques jours dans l’Eire, avant de retrouver des amis sur Dublin. Et les attendant, nous nous sommes rendu dans le Connemara…

Par quoi commencer… Les paysages magnifiques ? Les gens très chaleureux ? La pluie ? Commençons par le temps. On peut dire qu’il fait autant beau que mauvais, et tout ça pas mal de fois dans la journée. L’avantage c’est que l’on assiste régulièrement à de très beaux arcs en ciel, comme celui-ci lors de notre arrivée.

Plutôt accueillant non ? Évidemment, l’Irlande en novembre, on ne peut pas s’attendre à des étincelles pour ce qui est du ciel. Mais si on devait attendre après la météo… Il y a eu pas mal de vent, ce qui a enragé quelque peu la mer, on a apprécié. Pas évident pour les photos en revanche.

Nous avions loué une voiture sur Dublin, et fait la traversé pour profiter du paysage. Les routes sont “à l’anglaise” (expression personnelle), c’est à dire étroites, avec des murs de végétaux de chaque côté. Juste le temps de s’adapter d’avoir le volant à droite !

Notre camps de base était à Letterfrack, petite ville chaleureuse aux portes du parc national du Connemara. Le pub de Molly offre l’atmosphère comme on l’aime : une grande pièce chaleureuse avec son poêle à bois/charbon, une bonne partie de la population du coin qui vient partager un peu de temps ensemble, et un je ne sais quoi qui fait qu’on s’y sent bien. L’auberge du Connemara où nous avons une chambre n’est pas en reste : les patrons sont très sympa, une chambre presque trop grande, et une cuisine commune pour se mijoter des petits plats !

Au programme du jeudi, la “boucle du Connemara”, ou du moins une des nombreuses. On commence par aller jeter un coup d’oeil à l’abbaye de Kylemore, trônant fièrement aux bords d’un lac.

Les paysages sont montagneux (certains sommets atteignent 800m d’altitude), et sont souvent de grande plaines rousses désertiques. Vous avez dit désertiques ?? En fait non, elles sont remplies de joyeux quadrupèdes blancs à tête noire.

Les longues routes qui semblent infinies et qui se jettent vers les montagnes nous rappellent beaucoup la Nouvelle-Zélande. Nous les parcourons pourtant, parfois sous la pluie, parfois sous une semi-éclaircie éphémère.

Le mélange de montagnes et d’océans produit souvent un résultat merveilleux. On aperçoit en contrebas des élevages de moules, le patron de l’hôtel y travaille aussi. Ici les gens varient les boulots en fonction des saisons.

L’eau est impressionnante dans les rivières : un noir très profond. Pas de photo pour rendre ça malheureusement. Il faudra se contenter de la mer…

Il y a beaucoup d’exploitation de tourbe ici. Il s’agit d’une matière fossile, née de débris de végétaux. Le peu d’oxygène mêlé à la forte humidité de l’environnement, et à l’action des micro-organises ces tourbières. Il faut entre 1 et 7 millénaires pour y arriver. La tourbe se transforme ensuite en charbon.

Le petit mot de la fin, pour résumer les préparatifs avant de conduire sur les routes du Connemara…