Yellagonga & Whiteman park

Bonjour à tous, vous qui suivez nos aventures. Et merci pour vous commentaires, même si nous n’y répondons pas systématiquement, nous les lisons tous et vos petites pensées pour nous nous fait toujours chaud au cœur !

Quoi de neuf au pays d’Oz ? Pas grand chose pour nous il faut avouer ! Nous sommes à la recherche d’un véhicule pour pouvoir prendre la route et aller se perdre dans le bush, mais rien de concret encore. On espère en avoir trouvé un d’ici une semaine. Cela nous permettrait d’accéder plus facilement à des petits boulots en campagne (les petits boulots pour backpackers sont un peu en pénurie en ville j’ai l’impression), mais aussi d’être un peu plus indépendant du logement.

Les nouvelles données, passons à notre partie préférée : les photos. Tout d’abord, nous sommes retournés à King’s park. “Encore” vous ai-je entendu soupiré. Oui mais de nuit. Les paysages urbains prennent une souvent fascinantes de nuit, avec leurs lumières qui les révèlent sous un autre jour, si vous me passez l’expression.

Mais nous ne sommes pas restés à Perth bien entendu. Nous essayons de visiter les parcs régionaux qui se trouvent autour (et sont accessibles en train). Le premier où nous nous sommes rendu fut Whiteman Park. Un décors bushesque qui est plein de promesses. Il y a là-bas un parc Caversham Wildlife Park, où on espérait pouvoir voir dans la nature des kangourous, koalas, ou toute autre peluche. Quelle déception ! De “Wildlife park” nous passons au statut d’un vulgaire zoo, où les animaux sont tellement blasés qu’ils ne se donnent même plus la peine de bouger. Pour avoir déjà côtoyé quotidiennement des kangourous sauvages, c’est un déchirement que de voir ces zombies, caressés par les touristes qui ont dû croire qu’ils s’agissaient vraiment de peluches. Des wombats sont trimbalés à droite à gauche juste pour que les touristes puissent prendre un selfie avec eux, et comble de l’horreur qui m’a arraché quelques larmes, un kookaburra attaché à un support en bois. La liberté ultime d’avoir des ailes réduite à néant, car les cages de quelques mètres cube ne fournissent guère plus de liberté que le filin de métal.

Vous l’aurez compris, je n’aime pas les zoos, et celui-ci reflète complètement le pourquoi de ma position. Tellement dépités par notre visite, et surtout d’avoir contribué à cela en payant nos droits d’entrée (assez cher soit dit en passant), nous n’avons pas pris une seule photo. Il n’y a pas de plaisir à photographier un animal en cage, encore plus lorsque leur captivité se reflète sur leur visage.

Après ce moment dur moralement, nous quittons cette chose au plus vite et allons nous promener dans le parc de Whiteman en lui-même. Comme un peu partout dans les lieux que nous avons parcouru jusqu’à présent, les oiseaux sont nombreux et colorés. Nous rencontrons des “Ringnecks”, proches des loriquets arc-en-ciel mais avec une répartition de couleur différentes : la tête est noire avec un anneau orangé sur le cou.

En repartant, nous croisons quelques kangourous sauvages. Ceux-là pour le coup ne se laissent absolument pas approchés, inutile de songer à les caresser !

La semaine suivante, nous sommes allés au parc de Yellagonga au nord de Perth. Il s’agit principalement d’un énorme lac, de 13km de longueur. Malgré la météo, nous choisissons de faire une petite randonnée autour. Les lotissements côtoient le parc, qui est d’ailleurs ponctué de jeux ou de tables de pique-nique. Un petit perroquet que nous voyons souvent est le Galah, facilement reconnaissable à son mélange de gris et de rose. Il a plutôt bon caractère et passe son temps à chercher à manger dans le sol.

En revanche, nous faisons la rencontre majestueuse de Cockatoos noirs à queue rouge. Leur bec est impressionnant, et leur queue est couleur de feu. On entend les noix craquer sous leur bec.

Ce parc est très agréable pour se balader sur une journée, la partie nord ouest, collée à Joondalup, étant la plus sympa, pour ceux d’entre vous qui auraient l’occasion de s’y rendre.

Pour continuer dans les oiseaux, nous nous sommes rendu compte que des pélicans peuplent les bords de la rivière Swan. Ce sont des oiseaux vraiment impressionnant de part leur envergure et, bien sûr, leur bec. Il semble passer une bonne partie de leur temps à dormir et à se nettoyer.

Il n’y a bien entendu pas que des oiseaux dans le coin. On vous laisse donc avec cette dernière image, d’un ami fraîchement rencontré.

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