Foin de chez nous, à Yanchep

Tellement de temps semble s’être écoulé depuis notre dernier billet sur le blog… Et pour tant, nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour respirer depuis. Cela fait maintenant plus de deux semaines que nous avons commencé notre travail dans une ferme/usine qui produit et exporte du foin. Nous avons dû pendant ce temps apprendre un nouveau métier de A à Z, incluant la conduite d’une sorte de gros tracteur de 9 tonnes. Les journées sont longues, et la vie en dehors du travail est inexistante. Sauf pour le weekend, en particulier une fois sur deux comme celui-ci ou nous avons quasiment 3 jours de repos.

Nous en avons profité pour prendre une grande bouffé d’air, qui ne soit pas chargée de la poussière des foins. Une petite heure et demie de route nous a mené jusqu’au parc national de Yanchep. Nous étions passé à côté sans avoir eu l’occasion de nous y promener. Le mal est réparé ! Et quel bien nous en a pris.

Le temps a pourtant été peu clément lorsque, lors de notre première nuit de camping, les gouttes se mirent à marteler le toit de notre carosse. Et oui, même en Australie il pleut. Mais c’est plein d’espoir qu’une pluie nocture vaut certes mieux que son ennuyeuse conjointe diurne, que nous nous endormimes tout de même. Le réveil devait cependant balayer tout ceci, avec un crachin qui ne cessait point.

En bons normands pas prêts à se laisser pourrir la vie par quelques gouttes d’eau, nous nous promenons tout de même dans le parc. Au diable le dehors puisqu’il est trempé, nous allons visité le dedans. Il y a en effet beaucoup de grottes ici (les autorités du parc en dénombre 400 dont ils taisent cependant le volume). Nous partons donc visiter “Crystal Cave”, qui est curieusement bien sèche par rapport à ce que nous connaissons déjà en la matière. Stalactites et stalacmites couvrent les parois de crocs crystallins.

Après ce passage dans la crypte du parc, nous retournons à nos… kangourous qui se livrent à des combats de boxe des plus virulents. La boxe kangouresque consiste à prendre appui sur sa queue afin d’assurer son équilibre et de boxer avec ses mains, voire ses pieds. Il y a régulièrement des bonds de l’un ou l’autre afin d’essayer d’éjecter l’adversaire. Étrangement parfois, un troisième semble vouloir intervenir et perturber l’issue du combat…

Cela semble rester une sorte de loisir pour eux, et parfois les mouvements de mains sont très lents. Ce sont souvent des jeunes, qui veulent peut être s’affirmer. Les parents plus calmes, restent sagement à l’ombre des arbres.

Mais le héro du jour n’est pas ce joyeux sauteur boxeur. Le héro du jour prend la forme d’une boule de poils attachée dans les branches d’un arbre, et qui garde cet aspect une bonne partie de la journée…

Parfois la boule semble s’ouvrir et nous laisser deviner la forme d’un petit ourson…

Toutefois, il ne s’agit pas d’un ours mais d’un marsupial fort paresseux : pour ceux qui ne l’aurait pas encore deviné, permettez-moi de vous présenter monsieur le koala !

Il dort une grande partie de la journée. Semble se réveiller un petit peu pour manger quelques feuilles et… se rendormir ! Mais quel adorable animal. Ils sont ici en quasi-liberté, nous avons compté environ 8 individus. C’est une espèce en danger, il y en a de moins en moins, en particulier en liberté.

Le parc est globalement très agréable, et nous offre la bouffée d’air frais dont nous avions besoin. Nous croisons un kookabura à la recherche de nourriture : il plongea alors sur le sol pour creuser la terre de son bec, et après quelques minutes d’acharnement, il en sorti une énorme larve !

Parmis les oiseaux que j’essaye de photographier, il y a ma chimère, celui dont les circonstances font que la photo est toujours râtée : mauvais réglages du à la précipitation pour ne pas le râter, mauvaise mise au point car il bouge dans tous les sens. Cette chimère prend la forme d’un petit volatile d’un bleu intense que nous avons croisé plusieurs fois, et dont nous ne connaissons pas encore le nom ! Mais voici un petit aperçu du mieux que nous arrivons à faire jusqu’à présent.

À bientôt, sans trop savoir quand cela sera !

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